J'aimerai pouvoir te dire,
combien la vie est belle.
J'aurai voulu t'écrire,
tous ces vols d'hirondelles.

Héler,
hurler,
crier,
combien d'amour je t'aime,
que tu me donnes ta main,
pour que tu tiennes la mienne...

Mais la vie m'a céder,
rien qu'une parcelle de peine,
trop lourde de secret,
où tous les jours j'essemme...

Égrainant de mes mains,
le chagrin et la haine,
le chiendent genre humain,
qui provoque la gangrène.

Enfin j'aimerai te dire,
la vie est une catin,
ou peut être te l'écrire
mais l' temps touche à sa fin...

Crépuscule de ma vie,
de mon âme qui s'éteint
ou la lumière faiblit,
quand je n' sent plus ta main.

Il n'y a plus d'hirondelle,
mais un désert aride,
là où jadis ma belle,
portait ses lèvres humides,

où sa main laissa choir
cette émotion torride...
Ce sentiment bizarre,
que mon esprit aliène,

Si je n' peux te revoir,
il n'y aura de demain,
la vie reste sans espoir,
je sent déjà la fin;

Qui vient me murmurer,
que trop lourde est ma peine,
mon coeur à tant saigné
pour la femme que j'aime.